[Compo] Labyrinthe

La pulpe grise du cerveau forme un labyrinthe dont aucune pensée ne sort sans effort. Tout autour, un mur sans limite sépare le bien du mal, le sacré du profane et le grandiose de la misère. A l'intérieur d'une même infinie enceinte, le génie et l'idiot errent sans autre but que de trouver la sortie, pour revoir le jour et la lumière des savoirs partagés.
[Un pays de légende.]
Chaque couloir en recèle mille autres, et de chemin en chemin il est aisé de se perdre dans les vestibules, anti-chambres et corridors que sont les coulisses de la raison. Nous savons l'esprit humain d'une complexité immense, mais nous ne voyons que la scène sans penser une seconde à tout ce peut exister au-delà des spot-light de la conscience.

[Se perdre pour trouver.]
On longe les murs parce qu'on a peur mais il faut prendre des risques pour avancer vraiment. Au plus près du centre, il reste encore tout à parcourir.
[ La sortie est l'entrée.]
Tout est dans le labyrinthe, plutôt que de chercher la sortie, il faut trouver les autres disparus.
[Se perdre pour se retrouver.]

« La sagesse du futur, celle qui évitera le suicide de l'humanité, ne consistera plus à gagner du temps mais à le remplir, à le vivre, à en prendre toute la mesure. »

Du labyrinthe de l'esprit s'extrait parfois le héros Thesée guidé par le fil rouge d'une Arianne, qui est l'autre. Aveuglé par la lumière au bout du tunnel, il avance sans un regard derrière lui, sans crainte du Minotaure qui suit sa voie et sortira avec lui.
[Il ne font qu'un.]
Le taureau libéré ne demande plus sacrifice, il se sert comme tout les hommes au banquet que le monde leur offre. Sa tête de taureau ne gène que lui, au pays des aveugles. La spirale de son esprit simple, il n'a jamais connu que le labyrinthe et c'est le monde ouvert qui parvient a le perdre, le semer, le faire douter et hésiter jusqu'à la folie qui l'emporte a nouveau dans sa tanière. Effrayé, l'idée brutale de Minotaure retourne dans le Labyrinthe de l'esprit, protégée par les murs, le silence et le secret.

[Se perdre pour se retrouver trouver.]
On bâtis des murs contre sa peur, qui prendra tout les risques pour percer. Le plus loin du centre est si proche de la liberté.
[La sortie est l'entrée.]
Rien n'existe dans le labyrinthe, la sortie est en chacun de nous.
[Perdre pour trouver.]

« Il n'est rien de plus urgent que d'apprendre la patience, le plaisir de se perdre, la ruse et le détour, la danse et le jeu, pour se retrouver capable de façonner sa vie comme une ironique œuvre d'art. »

Un million de vaisseau, un million de nerf, parcourent le corps comme l'homme parcourt le monde. Autant de cellules qui naissent vivent et meurt, croissent et multiplie. Elles consomment leur environnement pour se reproduire, grossir et se complexifier, créant des villes omnivores qui referme les plaies du passé des hommes.
[Il n'est pas trop tard.]
Pour s'échapper de leur dédale intérieur, ils construisent des métropoles, édifie des ziggourat tentaculaire, vivante, a la limite de la conscience individuelle, ont ne les entend pas demander d'arrêter avant qu'il ne soit trop tard. Arrivé au bout du labyrinthe, il réalise que le centre n'est qu'une autre salle fermée, semblable a toute les autres. Noire et silencieuse, la sortie fait partie du labyrinthe comme l'entrée, chaque mur a deux coté et ce qui est dedans est dehors.

[Perdre pour trouver.]
On imagine des murs lorsqu'on a peur mais la volonté nous fait pousse en avant. Au plus près du centre, l'abysse est béante et un seul pas nous y plonge.
[Le sommet est au fond.]
Tout est dans le labyrinthe, sans issue ni entrée, il faut trouver les autres disparus.
[Trouver sans rien a perdre.]

A la demande de Devi, et après des semaine de boulot, j'ai retaillé le texte de facon structurée !
Au boulot !

(A)
La pulpe grise du cerveau forme un labyrinthe
dont aucune pensée ne sort sans effort.
Tout autour, un mur sans limite sépare le bien du mal,
le sacré du profane et le grandiose de la misère.

A l'intérieur d'une même infinie enceinte,
le génie et l'idiot errent main dans la main
sans autre but que de trouver la sortie,
pour revoir le jour et la lumière des savoirs partagés.

Chaque couloir en recèle mille autres,
et de chemin en chemin il est aisé de se perdre
dans les vestibules, anti-chambres et corridors
que sont les coulisses de la raison.

Nous savons l'esprit humain d'une complexité immense,
mais nous ne voyons que la scène
sans penser une seconde à tout ce peut exister
au-delà des spot-light de la conscience.

(B)
On longe les murs parce qu'on a peur
Se perdre pour trouver.
Savoir prendre des risques
La sortie est l'entrée.

Au plus près du centre,
il reste encore tout à parcourir.
Tout est dans le labyrinthe,
plutôt que de chercher la sortie, il faut trouver les autres disparus.

(A)
Du labyrinthe de l'esprit s'extrait parfois le héros Thesée
guidé par le fil rouge d'une Arianne, qui est l'autre.
Aveuglé par la lumière au bout du tunnel,
Il avance sans un regard derrière lui,

Sans crainte du Minotaure qui suit sa voie
et sortira avec lui, car il ne font qu 'un.
Le taureau libéré ne demande plus sacrifice,
il se sert comme tout les hommes au banquet que le monde leur offre.

(C)
Sa tête de taureau ne gène que lui, au pays des aveugles.
La spirale de son esprit simple, il n'a jamais connu que le labyrinthe
et c'est le monde ouvert qui parvient a le perdre, le semer,
le faire douter et hésiter jusqu'à la folie qui l'emporte a nouveau dans sa tanière.
Effrayé, l'idée brutale de Minotaure retourne dans le Labyrinthe de l'esprit,
protégée par les murs, le silence et le secret.


(B)
On bâtis des murs contre sa peur,
qui osera regarder au dela.
Si proche de la liberté.
La sortie est l'entrée.

Rien n'existe dans le labyrinthe,
la sortie est en chacun de nous.
Se perdre pour se trouver.
Et le monde suivra

(A)
Un million de vaisseau, un million de nerf,
parcourent le corps comme l'homme parcourt le monde.
Autant de cellules qui naissent vivent et meurt,
croissent, multiplie, tel en haut, tel en bas.

Elles consomment leur environnement
pour se reproduire, grossir et se complexifier,
créant des villes omnivores et tentaculaires
qui referment les plaies du passé des hommes.

(C)
On ne les entend pas demander d'arrêter avant qu'il ne soit trop tard.
Arrivé au bout du labyrinthe, il réalise que le centre n'est qu'une autre salle fermée,
semblable a toute les autres, le minotaure est mort depuis toujours.
Noire et silencieuse, la sortie fait partie du labyrinthe comme l'entrée,
chaque mur a deux coté et ce qui est dedans est dehors.

(B)
On imagine des murs lorsqu'on a peur
mais la volonté nous pousse en avant.
Au plus près du centre, l'abysse est béante
et un seul pas nous y plonge.

Le sommet est au fond.
sans issue ni entrée,
Tout est dans le labyrinthe,
Une fois perdu, tout est a trouver.